Au Paradis latin, le chef Guy Savoy nous met en appétit

Trois étoiles au Michelin, en tête de La Liste qui classe les 1000 meilleurs restaurants du monde, Guy Savoy va élaborer quatre cartes par an pour le cabaret de la rive gauche.

 Guy Savoy concoctera les menus des soirées de Noël et du Nouvel An.

« Cœur de Saumon façon Paradis latin, tarama au caviar », « Foie gras mi-cuit au sel de Guérande, gelée de thé fumé, orange amère », « Nougat glacé Paradis latin »… On s’en lèche déjà les babines. Au Paradis latin, le spectacle et la fête sont évidemment sur la scène où évolue depuis six mois Iris Mittenaere, meneuse de la revue « l’Oiseau Paradis » imaginée par Kamel Ouali. Les papilles seront elles aussi prochainement à la fête.

A partir du 1er janvier 2020 -si l’on ne compte pas les soirées des réveillons de Noël et du Nouvel An dont il concoctera les menus- la carte du cabaret de la rive gauche sera signée Guy Savoy. Triple étoilé au Michelin, en tête pour la quatrième année consécutive de La Liste, le classement des 1000 meilleurs restaurants du monde avec son établissement établi à La Monnaie de Paris (VIe), le chef « élaborera quatre cartes par an, une par saison, soit 64 plats différents », se réjouit Walter Butler, le propriétaire des lieux.

Fréquentation en hausse

« On s’est d’abord demandé s’il était possible de servir rapidement pour tenir les contraintes du cabaret tout en conservant l’exigence de qualité dans chaque assiette. » Sélection des fournisseurs, constitution des équipes sous le contrôle du chef qui les a formées, réfection complète des cuisines « entièrement reconstruites selon ses souhaits », tests des plats, « ce partenariat est le résultat d’un long travail, presque un an », reprend Walter Butler.

« Mais qu’on ne se trompe pas, les gens ne vont pas aller chez Guy Savoy, c’est une tout autre expérience, mais les menus sont élaborés et préparés par son équipe avec la garantie d’une qualité d’exception », continue-t-il. Côté prix, ils n’augmentent pas avec deux menus spectacle, le Gustave Eiffel et le Prestige, à respectivement 150 et 190 euros.

Repris il y a un an, restauré de fond en comble, le Paradis latin poursuit sa mue avec une réussite certaine et une fréquentation en hausse. « Nous avons eu une très forte augmentation de la fréquentation, nos salles sont pleines », se réjouit Walter Butler qui souligne sa clientèle « très parisienne ». « Il y a vraiment une clientèle de la capitale qui vient et revient, c’est celle qui augmente le plus. »

Source: Le Parisien