Butler Industries tisse sa toile dans le tourisme à Paris

Après les récentes acquisition du Paradis Latin, du restaurant triplement étoilé de la place des Vosges L’Ambroisie ou encore de la maison de pâtisseries Pierre Hermé, la holding d’investissement de Walter Butler mise désormais dans Come to Paris, selon les informations publiques liées à cette société. Elle prend ici part à un tour de table emmené par Jean Degiron, qui dirige depuis 2019 cette entreprise de commercialisation de tickets pour des activités de loisir et de tourisme dans la capitale. Butler Industries, conseillé par June Partnerssuccède au tandem mis en place en 2011. A l’époque, la société était acquise par un trio de repreneurs, épaulé par Socadif à l’occasion d’un MBI. Ces derniers se sont entourés de CFI France – Athema afin de passer la main. « Les trois repreneurs, qui n’étaient plus opérationnels, ainsi que Socadif, souhaitent céder leurs titres », justifie un proche du dossier.

En dehors de la période du Covid, Come to Paris a toujours été en croissance et a retrouvé en 2022 un niveau d’activité supérieur à 2019 », ajoute notre source. La société est parvenue à plus que doubler de taille sur son précédent cycle capitalistique, puisqu’elle affichait 4,2 M€ de chiffre d’affaires en 2011, dont un quart généré via le site location-ski-moins-cher.com (depuis cédé). Ses ventes ont atteint 8 M€ l’an dernier. La majeure partie de cette activité est encore générée en Ile-de-France, principalement via la commercialisation de dîners-croisières, de places pour des cabarets, de visites de musée, et des spectacles. La moitié des clients réservant sur son site internet (traduit en dix langues) sont étrangers. Ce savoir-faire a été retenu par l’Office du Tourisme de Paris pour la gestion de sa billetterie en ligne. Hors de la capitale, Come to Paris a aussi initié le développement de cette activité en région avec sa marque Ticketeaser et à Londres avec Come to London. Les nouveaux actionnaires souhaitent pousser ce développement hors des bases historiques, notamment en Espagne et en Italie.

Butler Industries annonce l’acquisition d’une participation majoritaire dans L’Ambroisie

Aux côtés de son fondateur Bernard Pacaud, Walter Butler et son groupe Butler Industries annoncent ce jour l’acquisition d’une participation majoritaire dans le restaurant parisien L’Ambroisie. Cette transaction réalisée sur fonds propre, sans recours à l’emprunt et sans échéance dans le temps, prévoit l’acquisition du fonds de commerce et des murs de l’établissement.

L’arrivée de Butler Industries au capital de l’Ambroisie a pour ambition première de conforter son rôle de porte-drapeau de l’excellence française en matière de gastronomie, dans le respect de son identité singulière. Installé depuis décembre 1986 au cœur de Paris, sous les célèbres arcades de la place des Vosges, ce fleuron de la haute gastronomie française a été distingué par de nombreux prix et récompenses.

Bernard Pacaud, qui reste président, associé et chef de l’établissement qu’il a porté au firmament de la gastronomie mondiale, gardera la haute main sur la cuisine de L’Ambroisie, à laquelle il apporte son savoir-faire unique reconnu dans le monde entier, notamment par le Guide Michelin où il a obtenu trois étoiles sans discontinuer depuis trente-sept ans. À ce titre, il demeure étroitement associé à la réussite et à la pérennité du projet.

« L’Ambroisie n’est pas qu’un restaurant, c’est L’Ambroisie, et Bernard Pacaud n’est pas qu’un monument de la gastronomie mondiale, c’est un parcours de vie unique, reflet de ce que la France peut avoir de plus extraordinaire. La vie de Bernard montre à quel point l’espérance doit avoir une place dans nos vies. C’est pour moi un investissement de cœur et de raison dans un joyau du patrimoine français. Je suis honoré de la confiance de Bernard et Danièle Pacaud, et déterminé à prolonger leur contribution exceptionnelle au savoir-faire gastronomique français. C’est une grande responsabilité et une immense fierté pour moi d’œuvrer avec Bernard et Danièle Pacaud pour que L’Ambroisie reste la référence de la cuisine française », commente Walter Butler, Président de Butler Industries.

« Je suis particulièrement fier d’avoir fait de L’Ambroisie, avec mon épouse Danièle, une institution dans le monde de la gastronomie française. C’est un savoir-faire qui m’a été transmis par la Mère Brazier, première femme deux fois triplement étoilée. L’Ambroisie, c’est pour moi l’œuvre d’une vie fondée sur le travail, l’humilité, la rigueur, l’attention aux clients et la générosité. Ce sont les valeurs fondatrices que m’ont léguées mes deux mentors, « la Mère » et Claude Peyrot – 3* étoiles au Guide Michelin – que je m’efforce à mon tour de transmettre à mes clients et mes équipes. Le projet de Walter Butler s’inscrit dans la continuité de ces valeurs, et je suis heureux d’assurer ainsi l’avenir de cette institution, que j’accompagnerai avec la passion intacte qui m’anime depuis soixante ans », déclare Bernard Pacaud, fondateur et chef de l’Ambroisie.

 

« Pourtant, sous la tutelle invisible d’un Ange,

L’enfant déshérité s’enivre de soleil,

Et dans tout ce qu’il boit et dans tout ce qu’il mange

Retrouve l’Ambroisie et le nectar vermeil »

Charles Baudelaire « Bénédiction »

Solidarité : le 22 mars, le Paradis Latin jouera en faveur de l’Ukraine

Le cabaret de la Rive gauche propose mardi prochain son dîner-spectacle à seulement 100 euros et reversera l’intégralité des recettes pour l’Ukraine. D’autres soirées de soutien ont lieu à Paris ces prochains jours.

La recette du dîner-spectacle « L’Oiseau Paradis » (ici en septembre 2021) du mardi 22 mars sera versée à des associations ukrainiennes. LP/Olivier Corsan

« On a eu des artistes à la fois ukrainiens et russes dans la troupe, mais au-delà, ce qui se passe aux frontières d’Europe nous sidère tous, et nous nous sommes demandé ce que nous pouvions faire pour accompagner le mouvement de solidarité », explique Walter Butler, propriétaire du Paradis Latin. « L’idée d’une soirée spéciale s’est imposée, ce sera le mardi 22 mars et l’intégralité des recettes sera reversée pour aider les Ukrainiens ».

Le prix du dîner-spectacle est fixé à 100 euros – un tarif boissons comprises moindre pour bénéficier du même menu signé Guy Savoy que d’habitude – soit une recette espérée d’au moins 50 000 euros, souffle le patron. « Nous allons faire un appel aux dons pour renforcer encore cette somme », ajoute-t-il. Parce que « vu l’évolution de la situation, c’est maintenant que les Ukrainiens ont besoin d’une aide humanitaire rapide », l’homme d’affaires prévoit de reverser le montant directement à des associations ukrainiennes.

« L’idée, c’est de fournir une aide ciblée et rapide », indique-t-il, missionnant une ancienne membre du centre culturel ukrainien en France pour sélectionner les bénéficiaires. À défaut de parvenir à en identifier, la somme ira à la Croix-Rouge. « Le moindre centime dépensé sera consacré à aider les Ukrainiens », assure-t-il. Avant de proposer « L’Oiseau Paradis », la revue signée Kamel Ouali, le cabaret proposera un concert spécial en lieu et place de son habituel avant-spectacle pendant lequel le dîner est servi. « Imagine », « L’Envie d’aimer », « Over the Rainbow », ou encore « Quand on n’a que l’Amour », une quinzaine de titres seront interprétés par sept chanteuses et chanteurs, parmi lesquels Cyril Cinélu, Sofiane ou Amalya, mais aussi l’Ukrainienne Yana Brillitskaya, qui entonnera l’hymne de son pays.

Soirée de soutien a l'Ukraine au Paradis Latin

Source : Le Parisien

Butler Industries s’offre SeaOwl

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Quelques semaines après avoir croqué les macarons de Pierre Hermé, Butler Industries signe une nouvelle opération. Il reprend la société de services maritimes SeaOwl, renouant ainsi avec un secteur qu’il affectionne. L’ancien actionnaire de la SNCM reprend l’intégralité du capital qui se partageait depuis 2015 entre Cathay Capital (environ 40 % des parts) et des actionnaires privés français et italiens. Il associera également le dirigeant Xavier Genin et ses équipes, dont le poids devrait croître. L’investisseur assure un financement entièrement en equity, laissant simplement les crédits bancaires en place (essentiellement liés au financement des navires), et solde la mezzanine mise en place par Trocadero Capital en 2017.

Fondé en 2008, SeaOwl partage son activité entre deux grands secteurs : celui de l’énergie où il assure notamment la maintenance d’actifs offshore pour des industriels comme TotalEnergiesNaval Group, ou TechnipFMC, et celui de la défense où il accompagne les marines nationales dans leurs actions en mer, via un support technique et des missions d’entraînement. L’entreprise a notamment fait parler d’elle pour avoir obtenu, en 2020, le premier permis français de navigation pour un bateau téléopéré. Les premiers contrats pour la commercialisation de ce savoir-faire sont d’ailleurs en cours de négociation. Le groupe aux 1.300 salariés réalise ainsi plus de 100 M€ de chiffre d’affaires pour une marge d’Ebitda de l’ordre de 10 %. Actif dans 32 pays, via une quinzaine de filiales, il tire 80 % de ses revenus de l’étranger, essentiellement en Asie et en Afrique. L’objectif est de poursuivre son développement sur ces régions ainsi qu’au Moyen-Orient, tout en accélérant les investissements dans les domaines de la téléopération de navires et des drones marins.

Autres services aux entreprises SeaOwl CA : 100 M€ Ile-de-France

Butler Industries : Walter Butler, Laurent Parquet, David Movahhedi • Conseils acquéreur : due diligences : financière : June Partners (Fabrice Keller, Baptiste Giordano) ; juridique : KPMG Avocats (Vincent Lacombe, Florence Olivier, Albane Eglinger), stratégique : Advention Business Partners (Alban Neveux, Iska Pivois) ; juridique : BDGS (Antoine Bonnasse, Jérôme du Chazaud, Yaëlle Cohen) • Conseils cédant financierOddo BHF Corporate Finance (Nicolas Ecot, Xavier Lalau Keraly), Invest Corporate Finance (Christophe Marchand), Hetland Maritime (Philippe Hetland Brault, Sixte de Gastines) ; VDD : financière : EY (Laurent Majubert, François Estin), fiscale : EY Société d’Avocats (Sandrine Gobaut, Sigrid Cassagne), stratégie : Archery Strategy Consulting (Rémy Bonnery) ; juridiqueHogan Lovells (Stéphane Huten, Ali Chegra)

Source: Capital Finance

Butler Industries s’offre les pâtisseries Pierre Hermé

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La maison Pierre Hermé reconfigure son capital. La pâtisserie haut de gamme, connue notamment pour ses macarons, s’allie à Butler Industries en tant qu’actionnaire majoritaire. L’investisseur industriel, qui finance l’opération entièrement equity, prendrait environ les deux tiers du capital, selon l’AFP. Il offre ainsi une porte de sortie à LOG Investment, la holding d’investissement du groupe L’Occitane, qui avait acquis une position minoritaire en 2015, avant de prendre le contrôle quatre ans plus tard. Le chef, sacré meilleur pâtissier au monde en 2016, conserve quant à lui sa participation. Fondée en 1997, l’entreprise s’est fortement développée en Asie, notamment au Japon où elle réalise près de 40 % de ses recettes. Elle compte aujourd’hui une soixantaine de points de vente, essentiellement en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Asie, lui permettant d’approcher les 100 M€ de chiffre d’affaires. Celui-ci était de 50 M€ en 2015.

Le groupe, qui emploie près de 500 salariés, devrait encore étendre son réseau dans l’Hexagone et à l’étranger, en misant notamment sur les gares et les aéroports. Des partenariats avec des hôtels de luxe sont également à l’étude, tandis que les ventes en ligne, qui ont triplé depuis le début de la crise sanitaire, devraient poursuivre leur croissance.

Butler Industries : Walter Butler, Laurent Parquet, David Movahhedi • Conseils investisseur : due diligences : financière : Eight Advisory (Shafik Hosni, Louis Aucomte, Arthur Lantier), juridique : KPMG (Xavier Houard, Albane Eglinger, Florence Olivier) ; juridique : BDGS (Antoine Bonnasse, Jérôme du Chazaud, Yaelle Cohen) • Conseils cédant : financier : CFI France – Athema (Jean-Marc Teurquetil, Laetitia Ep, Charles Watelet) ; VDD financière : PwC (Philippe Serzec, Rachel Aoust) ; juridique : Steering Legal (Nuno de Ayala Boaventura, Agathe Martin)

Source: Capital Finance

Avec Kamel Ouali, le Paradis Latin s’offre un show grandiose remis au goût du jour

Le Paradis Latin : le + Ancien Cabaret de Paris | Site Officiel

Le doyen des cabarets parisiens a fait confiance au chorégraphe pour signer sa nouvelle revue L’Oiseau Paradis. Un spectacle débordant d’énergie, où dialoguent avec brio tradition et modernité.

 « The show must go on ». Oui, mais pas n’importe comment. Après un an de fermeture forcée, le Paradis Latin opère un retour en force avec la reprise de sa nouvelle revue L’Oiseau Paradis, lancée une première fois en 2019. Dirigée par le chorégraphe de renom Kamel Ouali, elle est placée sous le signe de l’humour et de l’irrévérence, où tradition et modernité se bousculent dans une véritable leçon de style.

Pendant près de deux heures, Kamel Ouali déroule ses univers bigarrés à travers dix-huit tableaux époustouflants, rythmés par les pas de danse d’une troupe survoltée. Mais si le chorégraphe, grand amateur de music-hall, respecte à la lettre certains codes du cabaret, il s’amuse aussi à les revisiter. Tradition oblige, deux amoureux dansent la farandole à Montmartre, tandis qu’une chanteuse à voix se cambre dans un habit de lumière écarlate en reprenant des hits de Beyoncé.

Mais le show est ponctué de touches plus contemporaines, qui lui apportent profondeur et originalité. Si on se met à bouger des coudes sur les tubes d’ABBA, on se délecte surtout d’une bande-son plus audacieuse qui laisse échapper de la new wave ou de l’électro, des morceaux allant de Depeche Mode à Alain Bashung.

Au milieu des frous-frous, des plumes et des paillettes, des jeux de lumières et vidéos 3D laissent les convives sans-voix. On pense à ce show en trompe-l’œil de la meneuse de revue Solen Shawen, qui, en sous-vêtement couleur chair, se métamorphose en humanoïde sous des images de synthèse. La magie opère également au-dessus des têtes avec des artistes flottant dans les airs, suspendus à Pégase, cheval ailé de la mythologie grecque, descendant du ciel.

Au total, près d’une quinzaine de décors exceptionnels accompagnent le spectacle, signés Alain Lagarde, créateur reconnu pour ses décors d’opéra, de comédies musicales et pièces de théâtre. S’y ajoutent 500 costumes signatures (robes clinquantes, coiffes en tête de lion et plumes d’oiseaux) créés par la maison de couture On aura tout vu, qui a notamment collaboré avec Katy Perry.

Une revue à son image

Le mot d’ordre est à la fête, mais celle-ci rime avec l’actualité. Le chorégraphe se dévoile à travers ses portraits, et ne se prive pas de faire quelques clins d’œil aux causes qui lui sont chères. À l’image du ballet de méduses sur l’opéra de Lakmé soudain englouties par un amas de déchets.

Côté casting, on est envoûté par la voix chaude du chanteur Cyril Cinélu, grand vainqueur de la Star Acacemy 6, accompagné par la drag-queen Icee Drag On (La France a un incroyable talent). De même que par le dîner, réussi et très coloré, du chef Guy Savoy. Dans les assiettes, foie gras mi-cuit au sel de Guérande, pavé de cabillaud, patate douce «comme une brandade» et dessert citron verveine (le dîner-spectacle est à partir de 140).

Un sans-faute pour Kamel Ouali qui signe une revue audacieuse et parfaitement équilibrée, entre danse, musique, humour et décadence. « The show must go on ».

Le Paradis Latin, 28, rue du Cardinal Lemoine (5e). www.paradislatin.com

 Source: Le Figaro

BTP : Fayat se renforce dans la ville intelligente avec NXO

Le numéro quatre français du BTP achète au fonds Butler Industries une ancienne filiale d’Alcatel après avoir acquis au printemps un fabricant de balayeuses, devenant ainsi le numéro un mondial du secteur. Le groupe familial est devenu, fin 2020, la cinquième entreprise détenue par une fondation.

NXO, qui maîtrise les technologies du numérique, est bien implanté avec 36 agences dans toute la France.

NXO, qui maîtrise les technologies du numérique, est bien implanté avec 36 agences dans toute la France. (NXO)

Avec l’acquisition au fonds Butler Industries de la société NXO (ex-NextiraOne) le groupe Fayat continue d’afficher sa stratégie de croissance externe. Le numéro quatre Français du BTP a acheté cette ancienne filiale d’Alcatel pour près de 100 millions d’euros, selon « Capital Finance ». « Cette entreprise n’était pas à vendre mais elle nous intéressait. Nous voulons nous développer dans le numérique, un outil essentiel pour l’avènement du concept de smart cities », précise Jean-Claude Fayat, à la tête avec son frère Laurent du groupe familial de BTP. NXO est une société de service informatique spécialisée dans la mise en place et la gestion d’infrastructures de réseaux numériques pour les entreprises et les collectivités.

Le groupe Fayat, numéro quatre français du BTP avec 4,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, communique depuis des années sur les enjeux de la ville intelligente mais restait un acteur modeste de ce secteur en croissance et qui s’appuie essentiellement sur le numérique. Sa filiale Semeru, spécialisée dans la pose de capteurs et l’exploitation de données (gestion des eaux pluviales, comptage de véhicules, supervision de bâtiment…), réalisait seulement 48 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020. ​Avec NXO, qui pèse 250 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 1.250 salariés, le groupe de BTP met la main sur un acteur bien implanté avec 36 agences dans toute la France. « Les synergies entre Semeru et NXO et le potentiel de développement sont très importants. Nous avons déjà beaucoup de contacts », précise Jean-Claude Fayat.

Numéro un mondial des balayeuses

Le groupe Fayat créé en 1957 par Clément Fayat a historiquement plusieurs fers au feu. Le BTP, son métier d’origine, génère toujours les deux tiers de son chiffre d’affaires. Les différents chantiers du Grand Paris pèsent environ 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Il s’est aussi diversifié dans l’industrie avec une série de rachats dans le monde des engins de construction et notamment le matériel routier et les balayeuses de ville.

Au printemps dernier, le groupe bordelais a poursuivi ses emplettes en mettant la main sur le fabricant italien de balayeuses Dulevo qui réalise un chiffre d’affaires de 70 millions d’euros. Il complète ainsi une offre constituée des marques Ravo, Scarab et Mathieu, mais augmente surtout de taille. Avec un chiffre d’affaires total de 250 millions d’euros, il revendique même désormais 20 % du marché mondial soit la place de numéro un.

Le groupe, devenu en fin d’année dernière la cinquième entreprise française à être détenue par une fondation , lance également une campagne de communication et de recrutement. Le groupe, qui vise un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros cette année, a l’ambition de recruter 1.000 salariés sur les trois ans à venir.

Source : Les Echos

Au Paradis latin, le chef Guy Savoy nous met en appétit

Trois étoiles au Michelin, en tête de La Liste qui classe les 1000 meilleurs restaurants du monde, Guy Savoy va élaborer quatre cartes par an pour le cabaret de la rive gauche.

 Guy Savoy concoctera les menus des soirées de Noël et du Nouvel An.

« Cœur de Saumon façon Paradis latin, tarama au caviar », « Foie gras mi-cuit au sel de Guérande, gelée de thé fumé, orange amère », « Nougat glacé Paradis latin »… On s’en lèche déjà les babines. Au Paradis latin, le spectacle et la fête sont évidemment sur la scène où évolue depuis six mois Iris Mittenaere, meneuse de la revue « l’Oiseau Paradis » imaginée par Kamel Ouali. Les papilles seront elles aussi prochainement à la fête.

A partir du 1er janvier 2020 -si l’on ne compte pas les soirées des réveillons de Noël et du Nouvel An dont il concoctera les menus- la carte du cabaret de la rive gauche sera signée Guy Savoy. Triple étoilé au Michelin, en tête pour la quatrième année consécutive de La Liste, le classement des 1000 meilleurs restaurants du monde avec son établissement établi à La Monnaie de Paris (VIe), le chef « élaborera quatre cartes par an, une par saison, soit 64 plats différents », se réjouit Walter Butler, le propriétaire des lieux.

Fréquentation en hausse

« On s’est d’abord demandé s’il était possible de servir rapidement pour tenir les contraintes du cabaret tout en conservant l’exigence de qualité dans chaque assiette. » Sélection des fournisseurs, constitution des équipes sous le contrôle du chef qui les a formées, réfection complète des cuisines « entièrement reconstruites selon ses souhaits », tests des plats, « ce partenariat est le résultat d’un long travail, presque un an », reprend Walter Butler.

« Mais qu’on ne se trompe pas, les gens ne vont pas aller chez Guy Savoy, c’est une tout autre expérience, mais les menus sont élaborés et préparés par son équipe avec la garantie d’une qualité d’exception », continue-t-il. Côté prix, ils n’augmentent pas avec deux menus spectacle, le Gustave Eiffel et le Prestige, à respectivement 150 et 190 euros.

Repris il y a un an, restauré de fond en comble, le Paradis latin poursuit sa mue avec une réussite certaine et une fréquentation en hausse. « Nous avons eu une très forte augmentation de la fréquentation, nos salles sont pleines », se réjouit Walter Butler qui souligne sa clientèle « très parisienne ». « Il y a vraiment une clientèle de la capitale qui vient et revient, c’est celle qui augmente le plus. »

Source: Le Parisien

Levée de fonds pour ESP Consulting

 

ESP

Le centre d’expertises aixois filiale de Butler Industries utilise les sciences cognitives pour optimiser le bien-être et la performance humaine.

La société ouvre une part minoritaire de son capital à Faurecia, avec lequel elle collabore depuis huit ans.

ESP Consulting optimise sa structure actionnariale. Fondé en 2008 à Aix-en-Provence par Jean-Bernard Fabre, ce centre d’expertises aixois utilisant les sciences cognitives pour optimiser le bien-être et la performance humaine dans les univers de la santé, du sport et de l’industrie vient, en effet, d’ouvrir une part minoritaire de son capital à Faurecia. Intervenant via son fonds de corporate venture Faurecia Ventures, l’équipementier automobile, fort de 17 Md€ de chiffre d’affaires l’an passé, rejoint ainsi Butler Industries, qui accompagne ESP Consulting depuis ses débuts. Entré au départ à hauteur de 10 % de son capital pour l’aider à se structurer, le fonds de situations spéciales est depuis monté à près de 40 % des parts.

« Faurecia est l’un de nos premiers clients puisque nous travaillons ensemble depuis huit ans, indique Jean-Bernard Fabre, qui reste le principal actionnaire d’ESP Consulting avec plus de 45 % du capital. À sa demande, nous avons, en effet, objectivé la notion de confort dans les voitures d’un point de vue thermique, postural, auditif ou vibratoire et souhaitons désormais passer à l’étape suivante en mesurant cela dans différents contextes de conduite. »

Jean-Bernard Fabre, ESP Consulting

Faurecia qui vient tout juste de signer un Schuldscheindarlehen d’un montant de 700 M€ dans le cadre du financement de l’acquisition du groupe japonais Clarion (lire ci-dessous), compte, en effet, s’appuyer sur l’expertise d’ESP Consulting dans la collecte en condition réelle d’informations pertinentes sur les occupants du cockpit pour proposer des solutions innovantes de bien-être. Et ce, pour améliorer le confort postural, réduire la fatigue et le stress, ou encore éliminer le mal des transports.

Dans ce cadre, ESP Consulting a notamment prévu d’agrandir son laboratoire avec la construction de deux nouveaux espaces high-tech : d’une part un simulateur de conduite à base de biocapteurs et, d’autre part, une enceinte environnementale pour étudier le comportement humain dans des situations climatiques spécifiques. Rentable depuis un an, la société aixoise qui a atteint 1 M€ de chiffre d’affaires en 2017 et vise une croissance de 40 % cette année, poursuivra, en parallèle, son développement national et international. Selon nos sources, elle souhaite, en effet, ouvrir cinq nouveaux centres dans l’Hexagone d’ici 2021, notamment à Paris et Marseille, et compte également amorcer son déploiement hors de France, avec le lancement de deux laboratoires aux États-Unis et en Chine d’ici 2022. Son ambition? Dépasser les 10 M€ de chiffre d’affaires à horizon quatre ou cinq ans.

Source : CFNEWS 

Walter Butler acquiert le Paradis Latin et consolide ses ambitions dans le domaine de l’Entertainment.

Photo Walter Paradis

Walter Butler, à travers sa holding Butler Industries, reprend le Paradis Latin, le plus ancien cabaret parisien, situé au coeur du quartier latin.

Conscient des atouts de ce lieu d’exception, créé en 1802 par Napoléon Bonaparte et reconstruit par Gustave Eiffel en 1887/ 1889, Walter Butler est convaincu du potentiel de développement du Paradis Latin, le cabaret parisien de la Rive Gauche (salle de 700 places).

« Le Paradis Latin est un cabaret exceptionnel, avec une salle magnifique et émouvante par sa beauté et sa simplicité. Nous voulons faire de ce lieu magique un endroit d’exception autour de la danse, de la musique, des attractions de cirque, du plaisir et de la joie de vivre. Je suis persuadé que les lieux d’émotion, de toutes les émotions, ont un formidable avenir, encore plus dans Paris, et dans le Paris de la Rive Gauche », déclare Walter Butler.

Dans un contexte favorable de croissance de l’attractivité de Paris, le projet du groupe Butler Industries vise un fort développement commercial international en faisant rayonner la notoriété du Paradis Latin dans les pays à fort potentiel, tels que la Chine et l’Inde. Le Paradis Latin bénéficiera également des moyens importants du groupe Butler Industries pour investir dans son spectacle et sa salle.

Dans la grande tradition du spectacle parisien, une nouvelle revue concrétisera ces ambitions en 2019.

D’autres investissements sont et seront étudiés dans le domaine de l’Entertainment.

La famille Israël, propriétaire pendant 23 ans, a oeuvré pour ce lieu et dispose d’un savoir-faire qui a permis d’inscrire le Paradis Latin dans l’histoire du grand spectacle à la française. Harold Israël demeure Directeur Général du Paradis Latin.
Celui-ci déclare : « Nous sommes très heureux de démarrer ce nouveau projet d’ampleur, qui va permettre au Paradis Latin de connaître un nouveau souffle, tout en capitalisant sur ses atouts majeurs et en respectant son ADN ».

Informations clés
• Raison sociale complète : Le Paradis Latin SA
• Nombre de salariés : Une centaine
• Capacité de la salle : 700 places
• Fréquentation : Plus de 100 000 clients par an.
• Nombre d’artistes : 35
• Le Paradis Latin présente actuellement « Paradis à la Folie », un spectacle joué par une troupe de 35 danseurs et dont les 15 tableaux célèbrent le thème de la Fête.

Dates clés :
• 1803 : Napoléon Bonaparte, alors consul de France décide d’ériger un théâtre rue des Fossés Saint Victor : « Le Théâtre Latin ». On y rencontre Balzac, bien sûr, mais aussi Alexandre Dumas Père et Fils, et plus tard Prosper Mérimée.
• 1870 : le Théâtre Latin est incendié durant le siège de Paris.
• Le 20 janvier 1889 : la France accueille l’Exposition Universelle. Gustave Eiffel est appelé pour reconstruire le théâtre. La nouvelle salle, à l’architecture élégante et au volume impressionnant, évoque une cathédrale et attire immédiatement l’attention du public.
• 1977 : Après 3 ans de travaux, le Paradis Latin rouvre ses portes. Arrivée du directeur artistique, Jean-Marie Rivière et lancement de la revue Paris Paradis.
• 1995 : Sidney Israël et son fils Harold prennent le relai : une nouvelle ère commence pour Le Paradis Latin.
• 2018 : Walter Butler fait l’acquisition du Paradis Latin avec l’ambition de faire rayonner ce joyau historique du cabaret parisien.

Contact presse :
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Stéphanie Timon
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